La stimulation de la créativité commence par une appropriation des lieux : grande salle, banquettes, coussins aux couleurs vitaminées, matériel de bricolage pour atelier do-it-yourself… Nous écoutons Maureen de TUBA nos présenter l’ambition du Tube à Expérimentations Urbaines. Réfléchir à la ville de demain. C’est rassurant et en même temps stimulant de nous savoir encadrés et sponsorisés par TUBA, notre thème sur l’éducation et le numérique s’inscrivant dans la projection vers l’avenir (demain) et dans l’environnement urbain.
Les ateliers proposés par TUBA viendront enrichir notre parcours : intelligences multiples et numérique, jeu et numérique, apprendre par le numérique.
Maud enchaîne sur le but de l’atelier CREATIVITE. On cherchera à se décentrer, ne pas projeter nos propre valeurs pendant la réflexion.
Nous engageons la réflexion collective…
1ère étape : recensement des thèmes qui ont émergé des questionnaires. La dépendance, le caractère inéluctable du numérique, la perte d’éthique, un abandon de l’éducation par les parents… autant de peurs, très prégnantes dans les échanges avec les gens interviewés. Nous avons veillé à questionner des personnes différentes, issues de milieux variés, et un certain nombre de professionnels de l’éducation et du numérique.
2ème étape : travail sur le cycle de conception.
How might we ? …do or create something… for …whom… and in which context.
3 cafetières plus tard, notre problématique émerge après un astucieux travail de collage, décollage et recollage de papillons …
La problématique étant posée, débute le travail d’idéation. Ici, nous dit Maud, il s’agit de ré-ouvrir le champ des possibles. Toutes les idées sont bonnes à prendre. C’est bien dit, l’idéation, un petit mot chouette et rapide pour signifier une phase que Maud nous demande de faire en 10 minutes !!!! Dessiner à bras levé une dizaine d’idées d’objets chacun, qui répondent à cette problématique.
En gros, vous avez la problématique du Brexit et on vous demande
de finaliser tout ça en un petit quart d’heure, pour qu’on puisse
enfin passer aux choses sérieuses!
Mais nous nous étonnons nous-mêmes car nous produisons de bien belles idées, farfelues parfois, mais des idées bien idéées à défaut d’être idéales !
Travail de sélection ensuite : toujours ce yoyo entre ouverture et choix, entre « tout est possible allez-y faites-vous plaisir imaginez au-delà des étoiles » et « bon il vous reste dix minutes pour choisir »… méthode qui caractérise, nous commençons à bien l’intégrer maintenant, notre parcours !
TADAAAAAAM !!!!
Les deux idées retenues sont - merci Maud pour ta synthèse que voici :
> Nono le petit robot propose d’échanger en famille afin de rendre les enfants autonomes et critiques quant aux usages du numérique. La famille sélectionne les contenus qui l’intéressent parmi des sujets récurrents et structurants qui seront proposés et intégrés sous différents formats (histoires, questions, etc.). Les robots de différentes familles peuvent se connecter et faciliter la constitution d’une communauté d’échange sur ces questions.
> Le mur des possibles : un objet physique, en kit, modulable, qui intègre un réceptacle pour les appareils numériques et qui :
- les rechargera et permettra de comptabiliser le temps de non utilisation individuelle et globale pour la famille,
- recueillera et proposera des idées d'activités collectives non connectées, régulièrement renouvelées sous format d’abonnement.
Ce sera possible d’organiser des défis pour motiver toute la famille à développer un meilleur usage du numérique au travers d’une éducation au non numérique.
Merci Maud !
Nous consacrons le reste de la semaine à affiner, en deux sous-groupes, chacune des idées, à préparer un questionnaire pour tester les idées face au public… dans l’attente du prochain atelier lors duquel nous ferons un choix définitif entre nos deux objets. Les débats sont ouverts!